Je lutterai contre l’optimisation fiscale en mettant en place une taxe sur les multinationales. Le but est de mettre fin à la situation intolérable qui veut que des entreprises étrangères implantées en France 11 avec des profits colossaux soient aujourd’hui soumises à une imposition dérisoire (Google a payé 5 millions d’euros d’impôt sur les sociétés l’année dernière). Elle accompagnera une refonte du budget de l’Union et de la fiscalité pour sortir de la concurrence et de l’injustice fiscale, mais aussi pour retrouver des marges de manœuvre budgétaires.
Je proposerai une Taxe sur les Transactions Financières à mes partenaires européens. La finance spéculative a plongé l’économie mondiale dans le marasme depuis de 2008 et éviter l’impôt : elle doit maintenant contribuer à la solidarité mondiale. Au vu de la financiarisation de l’économie et des centaines de milliards de transactions journalières sur les marchés européens, un taux très faible (0.05%) peut générer des centaines de millions d’Euros de revenus en Europe, alors même que les États peinent à équilibrer leurs budgets et tentent de sauver le modèle social européen basé sur des services publics de qualité. Cette mesure va avantager l’économie réelle par rapport à la finance spéculative, et contribuer à diminuer la spéculation.